Cette donnée figure dans le premier Rapport d’investissement durable dévoilé vendredi par le bas de laine des Québécois.
Il s’agit du premier portrait du genre brossé par l’institution après le dévoilement, l’automne dernier, de sa stratégie climatique, qui prévoit notamment un calcul du facteur climatique dans ses décisions d’investissements.
Plus de la moitié des 18 G$ ont été investis dans l’électricité renouvelable, 28 % dans le secteur immobilier et 20 % dans les transports, peut-on notamment lire dans le document de 52 pages.
D’ici 2020, la CDPQ s’est engagée à ce que ses investissements verts affichent une croissance de 50 %, ou 8 G$, ce qui devrait faire passer à 26 G$ ses investissements sobres en carbone.
Selon le président et chef de la direction du gestionnaire de régimes de retraite, Michael Sabia, cette approche permettra de contribuer de «façon constructive à la grande transition à laquelle le monde fait face».
À terme, en 2025, la CDPQ souhaite diminuer, pour chaque dollar investi, de 25 % son empreinte carbone, notamment en ciblant les énergies propres et renouvelables, les infrastructures de transport en commun ainsi que le secteur des technologies.
On prévoit également réduire l’exposition à certains actifs, comme ceux liés à l’exploitation du charbon.
Dans le cadre de sa stratégie, la Caisse a voulu amorcer un virage progressif. Ainsi, elle n’imitera pas certaines institutions financières, comme la banque française BNP Paribas, qui compte cesser de financer des projets liés au gaz de schiste, le pétrole de schiste et l’or noir découlant des sables bitumineux.
Le rapport sur l’investissement durable se penche également sur d’autres enjeux, dont la fiscalité internationale ainsi que la représentation féminine dans le monde des affaires.
En date du 31 décembre, l’actif net de la CDPQ était de 298,5 G$.