Sans perdre de vue son mandat disciplinaire, la Chambre de la sécurité financière (CSF) souhaite adopter une approche davantage centrée sur le service à la clientèle pour se rapprocher de ses membres.
L’organisme d’autoréglementation a par exemple entrepris une tournée des régions du Québec pour informer les conseillers en services financiers du rôle de la Chambre, des derniers développements en matière de formation continue et du fonctionnement du processus d’enquête et de discipline par les pairs.
« L’une de nos priorités cette année est d’améliorer les relations avec nos partenaires tout en conservant notre rôle de protection du public », a soutenu mardi le syndic de la CSF, Gilles Ouimet, lors du Colloque de conformité du Conseil des fonds d’investissement du Québec (CFIQ).
La CSF travaille notamment à améliorer ses communications en utilisant un langage plus clair. Elle espère de cette façon faciliter les interactions avec les représentants et les consommateurs impliqués dans des processus d’enquête.
La Chambre compte aussi s’attaquer aux délais de ses procédures disciplinaires. « C’est une critique récurrente que l’on reçoit. On est conscient que faire l’objet d’une enquête est angoissant pour les membres. Nous travaillons à réduire la durée de cette période d’incertitude », assure Gilles Ouimet.
Les clients vulnérables, source de conflits d’intérêts?
La Chambre accorde aussi de plus en plus d’importance à la protection de la clientèle vulnérable, particulièrement les personnes âgées. « Un nombre grandissant de clients âgés sont seuls et isolés. Les conseillers ont souvent bâti une longue relation de confiance avec eux. Dans certains cas, ils n’ont plus personnes d’autres que leur conseiller vers qui se tourner », souligne Gilles Ouimet.
Si une telle relation de confiance est souhaitable, elle peut aussi mettre le conseiller dans une situation délicate, voire de conflit d’intérêt, poursuit le syndic…
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