Dans le texte préparé d’un discours qu’il devait prononcer mardi à Yellowknife, M. Poloz a indiqué que cette dette avait progressé depuis trois décennies, tant en chiffres absolus qu’en proportion de l’économie. Une portion d’environ 1500 G$ de cette dette est constituée de prêts hypothécaires.
La banque centrale a certaines inquiétudes vis-à-vis de la capacité des ménages à assurer le service de leur dette lorsque les taux d’intérêt continueront à grimper, comme la plupart des observateurs s’y attendent, dans les mois à venir.
Selon M. Poloz, le volume d’argent que les Canadiens doivent rembourser est une importante vulnérabilité, tant pour les individus que pour l’économie entière, et c’est là une des raisons qui explique l’approche prudente privilégiée par la banque centrale dans sa politique monétaire.
Cependant, il existe de bonnes raisons de croire que le Canada peut gérer les risques liés à la dette, qui est la résultante naturelle de divers facteurs, dont la demande soutenue de logements et la période prolongée de bas taux d’intérêt.
La banque centrale a laissé son taux directeur inchangé à 1,25 % le mois dernier, et elle continue à évaluer quel sera le bon moment pour sa prochaine hausse.
M. Poloz a procédé à trois hausses de taux depuis juillet dernier, dans la foulée d’une performance économique impressionnante de l’économie canadienne depuis la fin 2016.