Selon des données publiées mardi, le taux de délinquance de 90 jours et plus lié aux hypothèques a grimpé de 1,5 pour cent depuis le quatrième trimestre de 2017 pour s’établir à 0,18 pour cent à la fin de la dernière année.
Le taux comparable pour les emprunts non hypothécaires a augmenté de 0,4 pour cent, à 1,07 pour cent.
De son côté, la dette totale des consommateurs canadiens, un montant qui tient compte des hypothèques, a grimpé à près de 1,91 millier de milliards $ au quatrième trimestre, en hausse de 4,6 pour cent par rapport à la même période l’an dernier.
En excluant les hypothèques, le niveau d’endettement moyen des consommateurs a été de 23 520 $, en hausse de trois pour cent sur un an.
« Les faillites étaient en hausse de 15 pour cent dans la deuxième moitié de 2018, a souligné le vice-président des données et analyses chez Equifax Canada, Bill Johnston. Les hausses des délinquances représenteront probablement la norme en 2019. »
Au Québec, la dette des consommateurs était de 19 438 $ au quatrième trimestre, inférieure à la moyenne canadienne mais en hausse de 1,7 pour cent comparativement à la période correspondante de l’année précédente.
Du côté du Nouveau-Brunswick, le niveau d’endettement était de 23 677 $. En Nouvelle-Écosse, la dette moyenne des consommateurs était de 22 674 $, alors qu’elle était de 23 006 $ à l’Île-du-Prince-Édouard et de 23 949 $ en Ontario.
Les plus fortes augmentations de la dette moyenne d’une année à l’autre ont été observées en Alberta et en Ontario.