Tandis que des firmes de gestion de patrimoine prennent des mesures pour fidéliser leurs conseillers, d’autres s’emploient à les débaucher…
La pandémie a motivé de nombreux professionnels nord-américains à remettre en question leur vie professionnelle. Le secteur des services financiers ne fait pas exception.
La pandémie accélère la guerre des talents, et la gestion de patrimoine n’y échappe pas, résume Advisor’s Edge.
Certes, l’ampleur ici est moindre qu’aux États-Unis, où quatre millions de salariés ont quitté leur employeur chaque mois du troisième trimestre de l’année 2021. Mais au Canada, le nombre d’offres d’emploi a atteint un sommet historique au cours de la même période.
Dans l’industrie, les tensions apparaissent particulièrement pour des postes de débutants et pour certains postes de spécialistes. Des firmes ont ainsi renforcé leurs efforts en matière de fidélisation du personnel, notamment en consolidant leur plan d’aide aux employés. En effet, la pandémie a accru les souhaits de mieux concilier l’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle, alors que ces deux aspects ont rarement été aussi entremêlés que depuis l’arrivée la COVID-19.
Pour d’autres firmes, c’est l’investissement dans la technologie qui joue ce rôle, en permettant à chacun de travailler depuis là où il préfère. Et cela devient même un argument pour attirer des talents, en leur offrant la possibilité de trouver un équilibre dont ils ne disposent pas chez leur employeur actuel.
Les firmes les plus agiles peuvent ainsi lutter plus aisément face aux institutions financières. Elles débauchent des conseillers désireux de pouvoir travailler de façon performante sans être continuellement au bureau. Ce souhait était presque inexistant il y a une dizaine d’années. Aujourd’hui, il est devenu un critère déterminant au moment de choisir son employeur.