« Nous constatons que le gouvernement semble avoir gardé le contrôle de la croissance des dépenses de programmes. Le fait que 85 % des compressions budgétaires ont déjà été entreprises ou annoncées permettra d’enlever une grande part de l’incertitude qui régnait sur l’environnement d’affaires du Québec et de sa métropole», concède dans un premier temps le président et chef de la direction de la CCMM, Michel Leblanc.
Il craint toutefois que les hausses de taxes imposées au secteur financier, à travers des mesures fiscales visant les compagnies d’assurance et plusieurs types d’autres institutions financières, ne soient transférées aux particuliers.
« La Chambre a insisté sur le fait que la réduction du déficit ne devait pas alourdir davantage le fardeau fiscal des particuliers et des entreprises. En ce sens, la hausse du fardeau fiscal sur les institutions financières et les compagnies d’assurance est préoccupante. Il faudrait s’assurer que de telles mesures ne se traduiront pas par des coûts d’emprunt et de financement des entreprises plus élevés », ajoute Michel Leblanc.
La CCMM appelle également à la prudence face à une croissance économique toujours fragile : «Nous sommes conscients que cet exercice de réduction des dépenses nécessite un effort de tous les acteurs économiques. Toutefois, dans le contexte d’une croissance économique faible, il est essentiel de continuer à soutenir la création de richesse.»
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