Cette restructuration, annoncée mercredi, s’inscrit dans le cadre du plan de transformation de la banque, qui souhaite n’offrir que des conseils dans ses succursales d’ici la fin de 2019.
Ainsi, la Laurentienne prévoit « rationaliser » des fonctions administratives dans son secteur des services aux particuliers par l’entremise d’attrition, des départs anticipés à la retraite ainsi que des « réductions de postes ciblées ».
L’institution financière québécoise n’a toujours pas conclu de nouveau contrat de travail avec plus de 1000 employés syndiqués, dont la convention collective est venue à échéance le 31 décembre 2017.
En ce qui a trait à sa performance au premier trimestre terminé le 31 janvier dernier, la Laurentienne a livré des résultats sous les attentes des analystes en affichant un bénéfice net de 40,3 M$.
De son côté, le chiffre d’affaires total a fléchi de 9 %, à 242,3 M$.
Abstraction faite des éléments non récurrents, le profit ajusté de la banque a été de 44,7 M$, ou 98 cents par action, par rapport à 63,2 M$, ou 1,49 $ par action, au premier trimestre de l’exercice précédent.
Les analystes sondés par Thomson Reuters Eikon tablaient sur des recettes de 259,78 M$ sur un bénéfice ajusté par action de 1,29 $ par action.
Selon le chef de la direction de la Laurentienne, François Desjardins, la performance de la banque au premier trimestre a été affectée par la baisse des revenus tirés du secteur des marchés financiers. La volatilité des marchés à la fin de 2018 a pesé sur les résultats trimestriels de plusieurs banques canadiennes.