Pour cette chaire de recherches, l’Université Concordia s’associe à Raymond Chabot Grant Thornton et sa filiale dédiée aux technologies blockchain, Catallaxy, et pourra compter sur l’appui financier du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG).
Grâce à ce partenariat, des comptables, des développeurs de logiciels, des ingénieurs et des étudiants diplômés allieront leurs forces pour analyser quels seront les impacts des technologies de la chaîne de blocs, notamment dans le cadre des réglementations financières actuelles. Pour ce faire, la chaire pourra s’appuyer sur un budget de plus de 1,38 M$ pour les cinq prochaines années.
La firme aura également pour mission de déterminer les impacts positifs de la chaîne de bloc sur l’infrastructure financière, ainsi que les possibilités d’application. Et elle devrait également s’intéresser à la question de la gouvernance de ces nouvelles technologies dans une optique de protection des consommateurs.
« Cette alliance avec l’Université Concordia permettra à Raymond Chabot Grant Thornton et à Catallaxy d’approfondir leurs connaissances et d’enrichir la qualité de leurs interventions grâce à la contribution de talentueux chercheurs universitaires. Cette riche expertise académique permettra à notre firme d’être à l’avant-garde technologique pour anticiper et répondre aux besoins évolutifs des organisations d’ici et à leur croissance », a indiqué le président et chef de la direction de Raymond Chabot Grant Thornton, Emilio B. Imbriglio.
Louis Roy, le président de Catallaxy, a pour sa part tenu à souligner sa fierté d’être associé aux chercheurs de l’Université Concordia. « Avec les travaux de cette nouvelle chaire de recherche, nous pourrons faire des avancées importantes en matière d’audit d’actifs numériques et de blockchain », affirme-t-il.
Cet enthousiasme se retrouve également du côté du professeur titulaire de la Chaire de recherche industrielle en technologie blockchain Raymond Chabot Grant Thornton-Catallaxy- Concordia-CRSNG Jeremy Clark. « Notre objectif en travaillant de près avec les experts de Raymond Chabot Grant Thornton et de Catallaxy est d’arriver à des résultats utiles pour les besoins de l’industrie. Nos recherches permettront de répondre à des cas spécifiques propres aux enjeux actuels et futurs liés aux technologies financières et aux systèmes d’audit », a-t-il conclu.
Montréal, la place idéale pour cette chaire
La ville de Montréal semble être l’endroit tout désigné pour accueillir une telle chaire. La main-d’œuvre dans les secteurs des finances, de la TI, des services partagés et de la transformation.
Selon les données du rapport de Finance Montréal « Montréal, un emplacement intelligent », l’on compterait :
- 109 000 employés dans l’industrie des services financiers
- 91 000 en TI
- 39419 professionnels possédants des compétences en services partagés
- et 22 815 professionnels de la transformation des finances
Pour ce qui est de la concentration d’emplois en TI, la ville occupe la huitième position en Amérique du Nord, et la première position au Canada pour ce qui est de la concentration d’emplois en haute technologie en 2016.
La ville peut ainsi se vanter d’être un pôle de technologie financière animé et en pleine expansion.