La Royale a dévoilé un bénéfice dilué par action de 1,52 $, en hausse de 16 %. Le résultat dépasse de 10 % les prévisions des analystes interrogés par Bloomberg, qui espéraient un profit par action dilué de 1,38 $.
Le bénéfice net, pour sa part, augmente de 3 % à 2,3 G$ au troisième trimestre. Les revenus ont reculé de 6,9 % à 7,2 G$. Les provisions pour pertes ont diminué de 18 % à 267 M$. Le rendement des capitaux propres décline, passant de 22,7 % à 20,9 %.
La marge nette d’intérêt a diminué de 14 points de base à 2,83 %. Elle est cependant plus élevée de 9 points de base par rapport au précédent trimestre.
La marge d’intérêt représente le bénéfice que tire une institution financière des prêts qu’elle accorde une fois qu’elle a payé des intérêts à ses déposants. Cette donnée peut être comparée au bénéfice d’exploitation dans d’autres industries.
Pour les neuf premiers mois de l’exercice 2013, le bénéfice net se chiffre à 6,3 M$, en hausse de 12 % par rapport à la même période l’an dernier.
Résultats par secteur
Les bénéfices de l’entreprise sont en progression dans sa division de détail et sa division de gestion du patrimoine. Ils sont en baisse dans sa division de produits d’assurances et chez RBC Marchés des capitaux.
Plus précisément, le bénéfice net du secteur Gestion de patrimoine s’est établi à 236 M$, soit un résultat record en hausse de 51 % par rapport à l’exercice précédent. Cette progression tient principalement à la hausse de la moyenne des actifs liés aux services tarifés des clients découlant des ventes nettes et de l’appréciation du capital. L’augmentation est aussi attribuable à l’accroissement des volumes de transactions.
Le bénéfice net du secteur Marchés des Capitaux s’est élevé à 388 M$, en baisse de 10 % par rapport à l’exercice précédent. « Ce résultat s’explique principalement par la diminution des revenus tirés des activités de négociation de titres à revenu fixe, laquelle tient en partie aux préoccupations du marché concernant l’élimination graduelle prévue du programme d’assouplissement quantitatif aux États-Unis, ainsi que par la baisse des services de banque d’investissement, comparativement aux niveaux élevés enregistrés à l’exercice précédent », indique la Royale, dans un communiqué.