Pour la période de trois mois terminée le 30 avril, la Royale a dévoilé un bénéfice ajusté de 1,97 G$ ou 1,29 $ par action, en hausse de 13% par rapport au bénéfice de 1,73 G$ ou 1,13 $ par action réalisé à la même période l’an dernier.
Malgré le bond marqué, le bénéfice est un brin inférieur aux prévisions des analystes. Ceux-ci tablaient dans l’ensemble sur un profit de 1,32 $ par action, selon Bloomberg.
Michael Goldberg, analyste de Desjardins Marchés des capitaux, a qualifié les résultats de peu reluisants dans une note publiée jeudi matin. Il souligne que les résultats sont inférieurs à ses prévisions et à celle de l’ensemble de ses collègues et s’attend à ce que le titre de la Royale recule à l’ouverture des Bourses.
Compte tenu des éléments non récurrents, le bénéfice net de la Royale a grimpé de 26% à 1,94 G$ ou 1,27$ par action, contre 1,53 G$ ou 0,99 $ l’action il y a un an.
La société a comptabilisé une charge de 31 M$ ou 0,02 $ par action dans ses résultats. L’an dernier, elle avait inscrit une perte de 202 M$ ou 0,14 $ par action dans la foulée de l’acquisition de RBC Services aux investisseurs.
Le rendement des capitaux propres, une mesure clé de la rentabilité des banques, s’est établi à 18,8%, en hausse par rapport à 18,4 % il y a un an. La Royale est une des rares banques qui s’est améliorée à ce chapitre au deuxième trimestre.
Des acquisitions payantes
L’acquisition de la société de financement automobile Ally Canada, complétée le 1er février dernier, a contribué à alimenter la croissance de l’institution torontoise. Cette société a ajouté 12 M$ au bénéfice et des revenus de 60M$.
La Royale a aussi profité de l’acquisition de RBC Dexia Investor Services complétée en juillet dernier.
«Nous avons accru le bénéfice de chacun de nos secteurs d’exploitation ce trimestre, par rapport à l’exercice précédent, en raison de la solidité et de la diversification de nos activités», a dit dans un communiqué Gordon Nixon, PDG de la Banque Royale. «Nous continuons d’accroître notre position de chef de file en exécutant avec succès notre stratégie et en effectuant des investissements ciblés afin d’assurer une valeur à long terme pour les actionnaires.»
Le secteur des services aux particuliers et aux entreprises a grimpé de 12% à 1,06 G$. Le secteur de la gestion de patrimoine a pour sa part accru son bénéfice de 6%, tandis que la division assurances a fait croître le sien de 10%.
La Royale a maintenu son dividende trimestriel à 0,63 $ par action.