La valeur des premiers appels publics à l’épargne (PAPE) canadiens a été multipliée par cinq l’an dernier par rapport à 2019 et a atteint près de 5 milliards de dollars (G$), malgré la pandémie de COVID-19 et l’incertitude, a indiqué jeudi PwC Canada.
Les entrées en Bourse d’entreprises canadiennes se sont cependant faites plus rares que les années précédentes, a précisé la firme de services financiers.
Au quatrième trimestre, les PAPE ont généré un produit total de 1,3 G$, ce qui représentait une hausse de 1 G$ par rapport à la même période en 2019.
Parmi les cinq plus grands PAPE de 2020 se trouvaient ceux de deux entreprises québécoises: Nuvei Corporation et Repare Therapeutics. Les entrées en Bourse de GFL Environmental, AbCellera Biologics et Fusion Pharmaceuticals complétaient le groupe.
À elles seules, ces cinq émissions totalisaient un produit de 4,2 G$.
Les secteurs de la technologie et des sciences de la vie restaient les industries les mieux représentées dans les PAPE de l’an dernier, a souligné le responsable des marchés des capitaux et des services-conseils en comptabilité de PwC Canada, Geoff Leverton.
« En raison de tout ce qui s’est passé durant les sept derniers mois, la plupart des organisations qui réussissent aujourd’hui, quel que soit leur secteur, sont celles qui ont su se « technologiser » », a-t-il expliqué dans un communiqué, ajoutant que cette tendance devrait se maintenir.
Geoff Leverton a estimé que l’intérêt pour les entrées en Bourse se poursuivrait en 2021 « étant donné le niveau d’activité, les prix et l’évaluation post-PAPE ».