La volatilité et Desjardins atteignent Fiera
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« Le marché a eu l’impact le plus important, soit 1 G$. C’est vraiment la baisse la plus importante et elle est due principalement à la dépréciation du marché. C’est un secteur qui est exposé, représentant plus du trois quarts de [la baisse] », indique John Valentini, vice-président exécutif et chef de la direction financière.

La diminution des actifs sous gestion dans le segment marché des conseillers aux investisseurs est de près de 1,5 G$ entre le deuxième trimestre et le Q3.

Dans sa présentation des résultats, John Valentini a souligné que Fiera a perdu un mandat provenant de Desjardins, la gestion du Fonds Desjardins Environnement d’une valeur de 0,5 G$. Fiera avait le mandat de gérer ce fonds depuis plus d’une dizaine d’années.

« C’est tout simplement une décision de notre client de rapatrier cette stratégie d’investissement à l’intérieur de l’organisation. Ça n’a pas à voir avec la sous-performance », précise-t-il.

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Malgré tout, Fiera Capital obtient des gains nets de 17,3 M$ au Q3, en hausse de 19 % par rapport au Q3 2014 et une croissance de 15 % des revenus années sur années.

Les revenus ont diminué de 9 % entre le Q2 et le Q3, une situation essentiellement attribuable à la « baisse des honoraires de performance provenant des actifs non traditionnels ». John Valentini rappelle que les revenus provenant des honoraires de performance sont habituellement reflétés dans le Q2 et le quatrième trimestre.

C’est d’ailleurs grâce à ce dernier trimestre que Fiera compte atteindre ses objectifs. La société vient d’obtenir son plus important mandat, de 770 M$ américains en Afrique du Sud qui sera reflété en Q4, et vient de faire son entrée en Asie-Pacifique par un partenariat à titre de sous-gestionnaire.

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« Géographiquement, nous sommes bien placés pour gagner des mandats à l’international, dit John Valentini. Ce sont les clients qui nous appellent, ce n’est pas nécessairement de la recherche de clientèle, ils nous appellent pour avoir de nos stratégies. »

Fiera Capital a d’ailleurs annoncé l’obtention d’un nouveau mandat en sol européen dans le marché de la gestion privée. Ce mandat devrait débuter au début 2016.

Finalement, la société québécoise prévoit de nouvelles acquisitions aux États-Unis sur un moyen terme, lui permettant d’atteindre et de dépasser l’objectif de 150 G$ d’actifs sous gestion avant la fin de 2018.

« Nous voulons continuer de bâtir nos affaires aux États-Unis. Pour le moment, nous avons eu beaucoup de succès et je pense que c’est là qu’on va obtenir une croissance plus stratégique », soutient John Valentini.