Panneau de la banque laurentienne
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Près de 200 millions de dollars (M$) : voilà le poids de la charge de restructuration de la Banque Laurentienne dans les résultats présentés par l’institution le 31 mai.

Pour les mois de février, mars et avril, l’institution enregistre une perte nette de 117,5 M$, alors qu’elle enregistrait un profit de 49,3 M$ à la même date l’an passé, rapporte La Presse.

Ces résultats comprennent toutefois des charges de dépréciation et de restructuration de 196,8 M$ attribuable à la réorganisation des activités à la Banque Laurentienne, mais aussi à la dépréciation du secteur des services bancaires aux particuliers et aux entreprises.

La direction a pris le temps d’identifier les indicateurs de dépréciation potentiels liés aux actifs de la banque. Pour le secteur des services bancaires aux particuliers et aux entreprises, une charge de dépréciation de 156 M$ est comptabilisée en lien avec le goodwill (84 M$), les logiciels et immobilisations incorporelles (66 M$), et les immobilisations corporelles (5,8 M$).

De plus, l’organisation signale des charges de 13,2 M$ attribuables à sa décision de réduire l’espace loué pour ses bureaux corporatifs à Toronto. Mais aussi des indemnités de départ s’élevant à 2,9 M$ et la direction prévoit comptabiliser des charges supplémentaires d’environ 7 M$ dans les résultats du trimestre en cours.

Le profit par action du trimestre a atteint 90 cents, soit plus que les 88 anticipés, mais moins que les 1,16 $ par action de l’an dernier.

Dans son plan stratégique, présenté le 31 mai, le nouveau PDG Éric Provost assure que la Banque Laurentienne sera désormais plus centrée sur le client. Le plan prévoit aussi de simplifier l’organisation et des investissements en technologie pour améliorer le fonctionnement de la banque.

Le but étant de concentrer les énergies et les ressources là où la firme pense pouvoir se démarquer et avoir un impact sur le marché.

À noter que la banque a récemment annoncé le licenciement d’une cinquantaine d’employés, soit 2 % de l’effectif dans l’optique d’« optimiser » sa structure organisationnelle. Elle s’est aussi vendu sa division de courtage de détail à service complet à iA Groupe financier.