En raison de la pandémie, les employeurs canadiens s’intéressent davantage aux avantages sociaux liés au bien-être et au style de vie, d’après un rapport d’Aon.
Les employés ont plus d’intérêt désormais pour les conseils liés à la gestion du stress (84 %), la planification financière (74 %), les programmes de nutrition (70 %), les abonnements à un centre de conditionnement physique virtuel (69 %) et la location ou l’achat d’équipement de conditionnement physique.
En fait, 60 % des sondés estiment qu’il est nécessaire d’évaluer, voire d’améliorer leur offre en santé mentale et considèrent d’offrir de nouveaux services ou de combler leurs lacunes en matière de protection, cernées pendant la pandémie.
D’après les employeurs, ces avantages sociaux ont un effet préventif sur les coûts de l’assurance invalidité qui demeurent une source de préoccupation importante pour la plupart des promoteurs.
Nul doute que la prestation de soins de santé virtuelle offerte par un tiers des organisations participantes devrait croître, car près du tiers (27 %) de celles qui n’offrent pas ce genre de service comptent bien l’ajouter à leur programme d’avantages sociaux, révèle le sondage d’Aon.
« La COVID-19 a fait ressortir certaines lacunes dans les régimes d’avantages sociaux actuels et peut avoir suscité un désir de réévaluer les besoins — pas tant en ce qui concerne les protections de base comme les soins de santé, les soins dentaires et l’assurance vie, mais plutôt en ce qui a trait aux protections facultatives et complémentaires qui favorisent la conciliation travail-vie personnelle et le bien-être des employés », soutient Cathy Perron, vice-présidente principale, Solutions pour la santé chez Aon, reprise par Avantages.
Ce sondage a été mené en décembre dernier auprès de 230 employeurs canadiens.