Dans le cadre de sa présentation durant le dîner de la série fintech de CFA Montréal, il a énuméré les raisons qui font en sorte que le Bitcoin, dont la valeur oscille entre 7400 et 7500 dollars américains en ce moment, doit être perçu comme un produit de consommation courante.
C’est tout d’abord une commodité très profitable pour les spéculateurs, explique Jonathan Hamel.
«La volatilité pour les négociateurs, c’est des opportunités», dit-il.
À cela s’ajoute la demande qui est énorme, liée à une couverture médiatique disproportionnée par rapport à la taille de l’actif.
Les cryptomonnaies font couler beaucoup d’encre, alors qu’elles représentent à l’heure actuelle moins d’un dixième de 1 % de la réserve de valeur mondiale.
L’achat et la vente du Bitcoin sont hors temps, puisqu’il s’agit d’un marché international ouvert 24 heures par jour et 365 jours par année.
«Il y a beaucoup de potentiel de produits dérivés, nous avons déjà vu en novembre dernier des contrats à terme qui ont été lancés par les deux grosses bourses de produits dérivés dans le monde qui ont lancé des contrats à terme adossés à des Bitcoin, confirmant un peu le statut de commodités», indique-t-il, soulignant que le volume de ces contrats augmente rapidement depuis leur lancement.
Le fondateur de l’Académie Bitcoin ajoute que «la volatilité diminue constamment, même si elle est toujours présente».
Malgré sa présence, elle tend à diminuer par rapport à la croissance générale de l’actif dans le temps.
Finalement, le Bitcoin a un potentiel d’appréciation de son prix si on la compare aux autres classes d’actifs, comme les valeurs refuges, selon lui.
« L’or, à l’heure actuelle, à près de 8 trillions de dollars, soit 8000 G$, si on considère la hausse récente de la volatilité le prix de l’or, a peu bougé dans les derniers mois, dit-il. La plupart des prévisions pour l’heure dans les prochains trimestres sont plutôt Bearish, donc il est possible que Bitcoin profite d’un Inflow de capital important provenant des investisseurs d’or.