Le Bureau du surintendant des institutions financières (BSIF) a publié une version à l’étude de la ligne directrice B-15, Gestion des risques climatiques, afin de la soumettre à consultation. Cette ligne directrice propose un cadre prudentiel plus sensible aux changements climatiques et reconnaît l’incidence de ces changements sur la gestion des risques.
Comme les risques climatiques pourraient entraîner des répercussions importantes sur la sûreté et la solidité des institutions financières et sur le système financier canadien, le BSIF s’attend à ce que les institutions financières tiennent comptent des vulnérabilités de leur modèle d’affaire à cet effet et agissent pour faire face aux potentielles répercussions négatives des changements climatiques. Dans sa ligne directrice, le BSIF fait part de ses attentes à cet effet.
« Pour préserver la résilience du système financier face aux changements climatiques, nous devons être animés d’un plus fort sentiment d’urgence, faire preuve de vigueur et intensifier nos efforts afin de pouvoir donner suite aux menaces que posent ces derniers. La publication de cette version à l’étude de la ligne directrice nous pousse à prendre des mesures visant expressément à prendre en compte les risques climatiques dans nos activités de réglementation et de surveillance de portée plus large », souligne Peter Routledge, surintendant.
Le BSIF instaure également des obligations d’informations en matière de changements climatiques conformément au cadre élaboré par le Groupe de travail international sur l’information financière relative aux changements climatiques (GIFCC)
Il espère que cela amènera les institutions à améliorer leurs pratiques de gouvernance et de gestion des risques. À noter que cette demande concorde également avec l’engagement du gouvernement fédéral d’exiger que les institutions financières publient des informations financières sur le climat à compter de 2024.