Ajouter des fonds internationaux aux portefeuilles de ses clients peut représenter un risque pour certains conseillers.
Cependant, pour Guillaume Paradis, vice-président régional des ventes chez Invesco, l’écart entre la capitalisation boursière et la production du PIB de ces pays est une bonne raison de s’intéresser à l’international.
Durant sa présentation dans le cadre de la journée mondiale de la santé financière, organisée par le Conseil des professionnels en services financiers (CDPSF), il a énuméré quelques raisons justifiant l’intérêt actuel envers le reste du monde.
La population hors Canada et États-Unis connaît une augmentation importante de sa classe moyenne.
D’ici 2030, la classe moyenne de l’Asie devrait atteindre 3,5 milliards de personnes, un marché 10 fois plus important que celui de l’Amérique du Nord, qui devrait atteindre 380 millions.
Or, alors que les marchés émergents étaient davantage intéressés par les ressources et les matériaux dans les années 90, les entreprises de consommation connaissent une progression importante de leurs ventes, liée à l’augmentation du pouvoir d’achat des citoyens dans ces régions.
«Il y a de plus en plus de personnes en Chine qui atteignent la classe moyenne, a dit Guillaume Paradis. Il y a des entreprises qui bénéficient de ça sur place, c’est le type d’entreprise qu’on aime.»
La gestion active est à privilégier selon lui, puisque les gestionnaires actifs devraient faire bonne figure en période de volatilité.
Les conseillers à la recherche de fonds mondiaux devraient d’ailleurs jeter un œil plus précis sur les régions que couvrent les fonds.
La question est de savoir si le fonds est vraiment international, soit le monde entier excluant le Canada et les États-Unis, ou s’il ne s’intéresse qu’à deux ou trois régions du monde, d’après Guillaume Paradis.