Le prochain budget fédéral sera présenté le mardi 16 avril, a annoncé lundi le gouvernement de Justin Trudeau.
« Notre plan économique consiste à construire plus de logements, plus rapidement, à rendre la vie plus abordable et à créer davantage de bons emplois », a déclaré par communiqué la ministre des Finances, Chrystia Freeland.
Celle qui est aussi vice-première ministre a insisté au cours des derniers jours sur la promesse d’Ottawa de trouver le juste équilibre entre des investissements visant à soutenir les Canadiens et une prise d’action « responsable » d’un point de vue fiscal.
« Nous avons exposé dans l’énoncé économique d’automne des balises fiscales et nous allons les respecter », a assuré la ministre au sujet du budget 2024.
Le document déposé à l’automne auquel elle a fait référence contient un engagement à ce que le budget à être présenté le 16 avril soit préparé dans l’idée d’avoir un déficit pour 2023-2024 « égal ou inférieur » à 40,1 milliards de dollars.
Ce plafond du déficit équivaut à la projection qui a été faite dans le budget précédent, celui de 2023.
Le dernier énoncé économique d’automne a réitéré l’objectif de longue date d’Ottawa que le ratio de la dette par rapport au produit intérieur brut (PIB) baisse graduellement, mais a ajouté cette fois une nouvelle composante. Ainsi, Ottawa y avait établi que le budget 2024 devait être conçu en fonction de l’atteinte, d’ici 2026-2027, d’un ratio inférieur à 1 %, lequel devrait ensuite être maintenu sous cette barre.
Selon Chrystia Freeland, le projet d’assurance médicaments récemment élaboré par les libéraux au fil de négociations avec les néo-démocrates ne fera pas déroger le gouvernement fédéral de ses ancrages fiscaux.