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LPL Financial a licencié une conseillère à la suite d’une vidéo TikTok dans laquelle on apprenait qu’elle ne voulait pas embaucher de « noirs ».

En quelques semaines, Eileen Cure a su faire en sorte que tout le monde connaisse son nom, toutefois cela s’est retourné contre elle. La conseillère du Texas, enregistrée chez LPL Financial et sa société affiliée Cure and Associates, devait trouver un candidat pour combler une place dans son équipe, mais a affirmé qu’elle ne comptait pas faire passer d’entretien à des candidats noirs, rapporte l’International Business Times.

Ses propos racistes n’ont pas plu à son équipe. Ceux-ci ont été rapportés dans une vidéo TikTok publiée le 27 juillet qui est rapidement devenue virale.

Dans celle-ci, on voit notamment une capture d’écran d’une conversation Skype qui aurait été envoyée par l’un des employés d’Eileen Cure. L’image semble montrer que cette dernière réprimandait son équipe après que celle-ci ait organisé un entretien avec une personne noire.

« Je voulais vous dire que j’avais spécifiquement dit pas de Noirs, indiquait le message. Je n’ai pas de préjugés, mais nos clients sont à 90% blancs et je dois m’adresser à eux… donc cette entrevue était une totale perte de temps… s’il vous plaît, ne me remettez pas en question ou n’allez pas à l’encontre de ce que je demande… écoutez-moi et donnez-moi ce que je demande s’il vous plaît. »

LPL a rapidement décidé d’agir. La firme a vu la vidéo et lancé une enquête interne pour s’assurer de la véracité des faits. « Nous ne tolérerons aucune forme de discrimination au sein de notre communauté LPL », a précisé la société qui a finalement pris la décision de licencier Eileen Cure.

Cette dernière nie les allégations et a affirmé dans une déclaration à InvestmentNews que ces accusations étaient « diffamatoires ».

« L’intégralité de cette situation est basée sur une vidéo TikTok publiée par un individu sans lien avec l’entreprise, sans accréditation de presse ou affiliation, utilisant une photo non authentifiée d’une prétendue discussion interne au bureau, sans validation ou contexte de tout contenu », souligne-t-elle.

Elle rapporte également que la vidéo a donné suite à des menaces de violence et de dommages corporels contre elle et son personnel.