Le taux officiel d’escompte demeure à 1,5 % et le taux de rémunération des dépôts à 1 %.
La croissance de l’économie mondiale demeure solide et généralisée, dit la BDC par voie de communiqué. Aux États-Unis, on s’attend à ce que les nouvelles dépenses publiques et les réductions d’impôt annoncées précédemment stimulent la croissance en 2018 et en 2019. Toutefois, l’évolution de la situation concernant les politiques commerciales constitue une source d’incertitude importante et grandissante pour les perspectives des économies mondiale et canadienne.
Au Canada, les données des comptes nationaux montrent que l’économie a crû de 3 % en 2017, le niveau du PIB réel à la fin de l’année correspondant à la projection de la banque centrale présentée dans le Rapport sur la politique monétaire (RPM) de janvier. Au quatrième trimestre, la croissance du PIB a été plus lente que prévu, en raison surtout de l’augmentation des importations, alors que les exportations ne se sont redressées qu’en partie par rapport au recul qu’elles avaient affiché au troisième trimestre.
L’inflation avoisine la cible de 2 % et les mesures de l’inflation fondamentale utilisées par la BDC ont légèrement progressé, ce qui cadre avec une économie tournant à un niveau proche de sa capacité. La croissance des salaires s’est raffermie, mais demeure plus faible que ce serait normalement le cas dans une économie caractérisée par l’absence de ressources inutilisées sur le marché du travail.
La banque centrale a donc décidé de laisser inchangé le taux cible du financement à un jour à 1,25 %.
Quoique l’on s’attende à ce que les perspectives économiques justifient des taux d’intérêt plus élevés avec le temps, il sera probablement nécessaire de maintenir un certain degré de détente monétaire afin que l’économie continue de tourner près de son potentiel et que l’inflation demeure à la cible, prévient la BDC.