Un tribunal de l’Ontario a approuvé le processus d’examen de la vente éventuelle du gestionnaire d’actifs en difficulté Bridging Finance (BFI) et de ses fonds.
À la suite d’une audience tenue la semaine dernière, le juge en chef Morawetz de la Cour supérieure de justice de l’Ontario a accepté une requête présentée par le séquestre de BFI, PricewaterhouseCoopers (PwC), qui présente des plans pour la vente éventuelle de la firme.
PwC a été nommé séquestre de la société à la suite d’une demande de la Commission des valeurs mobilières de l’Ontario (CVMO), qui a enquêté sur d’éventuels conflits d’intérêts non divulgués au sein de la société et de ses fonds. La CVMO n’a pas formulé d’allégations officielles dans cette affaire.
Le processus de sollicitation de vente et d’investissement (PSVI) proposé prévoit une campagne en deux étapes. Les entreprises intéressées disposant de cinq semaines pour envisager initialement de faire des offres et soumettre des offres non contraignantes pour une partie ou la totalité de la société et de ses fonds. Les offres contraignantes seraient attendues environ dix semaines plus tard.
L’approbation du tribunal pour toute transaction serait entendue avant le 31 décembre.
Le PSVI définit également les conditions de participation au processus et la manière dont PwC traitera les offres potentielles.
Fin juillet, PwC a déclaré avoir « reçu des indications préliminaires d’intérêt de la part d’un large éventail d’acheteurs potentiellement intéressés » qui pourront participer au processus de vente à condition de satisfaire à ses exigences.
Lire aussi : Bridging Finance rachetée ?!
Entre-temps, le personnel de la CVMO demande également une prolongation de l’ordonnance temporaire d’interdiction d’opérations visant les fonds BFI, accordée pour la première fois le 30 avril et qui doit expirer le 12 août.
Le personnel de la CVMO a demandé que cette ordonnance soit prolongée jusqu’au 31 décembre, invoquant la poursuite de son enquête.
Dans sa motion, le régulateur a confirmé que son enquête se poursuit et a déclaré que la prolongation « est nécessaire pour protéger les investisseurs et est dans l’intérêt du public ».
PwC a consenti à la prolongation de l’ordonnance d’interdiction d’opérations.