BMO Marchés des capitaux a lancé son programme « Des transactions qui font pousser des arbres ». Dans le cadre de cette initiative, qui se veut une approche novatrice de collecte de fonds, l’institution s’est engagée à verser une partie des frais de négociation des transactions de titres à revenu fixe réalisées lors de cette journée pour planter des milliers d’arbres.
Elle s’est de plus engagée à planter 10 arbres pour chaque million de dollars d’obligations ESG négociées. Rappelons que le produit de ces obligations est amassé spécifiquement à des fins environnementales, sociales et de gouvernance ou dont les prix sont liés aux progrès réalisés à l’égard d’objectifs de durabilité.
Avec ce nouveau programme, BMO veut aider à « créer une planète plus verte », a expliqué Deland Kamanga, chef, Marchés mondiaux.
« La plantation d’arbres est un moyen naturel de réduire l’impact des émissions de gaz à effet de serre. C’est aussi une bonne façon de créer des emplois, de reboiser les terres et de réalimenter les écosystèmes locaux », a ajouté pour sa part Michael Torrance, chef de la durabilité de BMO.
La plantation d’arbres sera menée en partenariat avec la Priceless Planet Coalition, créée par Mastercard, qui vise la restauration de 100 millions d’arbres en cinq ans, et Veritree, une plateforme qui assure la transparence sur le terrain des efforts mondiaux de reboisement.
Il y a déjà plusieurs années que BMO pose des actions pour un avenir durable. La banque est carboneutre pour l’ensemble de ses activités depuis 2010, et depuis l’automne dernier, sa consommation d’électricité provient à 100 % de sources renouvelables. Elle a aussi été reconnue comme un leader en matière de développement durable dans de nombreux classements.
La Banque Nationale vise la carboneutralité
De son côté, la Banque Nationale a annoncé s’être donné comme objectif d’atteindre la carboneutralité d’ici 2050. Pour s’assurer d’atteindre cette cible, l’institution financière s’est fixé des objectifs intermédiaires, soit une réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) de 25 % d’ici la fin de l’année 2025, par rapport au niveau de 2019.
En 2020, la Banque a réduit l’empreinte carbone de ses propres activités de 13 % par rapport à 2019, une réduction qui s’explique en partie par la diminution des déplacements d’affaires en raison de la pandémie. Elle a aussi fait l’achat d’unités de carbone. Elle vise le même objectif de carboneutralité pour 2021.
Grâce à l’hydroélectricité et à sa gestion rigoureuse de ses espaces à bureaux, l’empreinte carbone de la banque est déjà parmi les plus basses en Amérique du Nord. Elle s’est aussi dotée d’un système de télégestion qui permet de gérer la consommation énergétique de nombreuses succursales. Avec son nouveau siège social en construction, elle vise l’atteinte des normes LEED v4 Or qui garantit une haute performance écoénergétique et environnementale du bâtiment.
La banque a par ailleurs adhéré au Partenariat pour la comptabilité financière du carbone (Partnership for Carbon Accounting Financials ou PCAF) qui regroupe des institutions de partout dans le monde travaillant ensemble pour élaborer et mettre en œuvre une approche harmonisée d’évaluation et de divulgation des émissions de gaz à effet de serre (GES) associées à leurs prêts et investissements.
Elle s’est aussi engagée à ne pas financer des activités d’exploration, d’exploitation ou de production de pétrole et de gaz dans l’Arctique, un milieu fragile, ni de financer de nouvelles activités d’extraction ou de traitement du charbon à des fins thermiques.
Desjardins : zéro émissions nettees d’ici 2040
Pour sa part, le Mouvement Desjardins accélère le pas dans sa lutte aux changements climatiques. Elle a mis en place un plan d’action qui lui permettra d’atteindre, d’ici 2040, un bilan zéro émissions nettes sur ses opérations étendues et sur les activités de financement et d’investissement de ses fonds propres dans trois secteurs clés intenses en carbone : l’énergie, le transport et l’immobilier.
Cette action s’ajoute à celles déjà mises en œuvre depuis 2017.
Pour atteindre sa cible, Desjardins veut accompagner les grandes entreprises de secteurs intenses en carbone qui performent en matière d’intégration des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) et qui se dotent de cibles crédibles de réduction de gaz à effet de serre (GES). Elle veut aussi accroître son soutien au secteur des énergies renouvelables en augmentant la part des énergies renouvelables dans ses financements accordés aux grandes entreprises du secteur de l’énergie pour passer de 24 % en 2020 à 35 % en 2025.
Elle prévoit également constituer un portefeuille de 2 G$ d’investissements dans des infrastructures d’énergie renouvelable (une augmentation de 66 % par rapport à 2020). De plus, elle projette de soutenir financièrement le développement de cinq projets de transformation de matières organiques résiduelles, notamment agricoles, en énergie renouvelable par la biométhanisation.
D’autres actions sont prévues, soit réduire progressivement l’empreinte carbone de sa chaîne d’approvisionnement et former ses employés aux principes du développement durable incluant une formation spécialisée en investissement responsable pour ses conseillers.
Rappelons que Desjardins a aussi adhéré au PCAF.