La nomination, en décembre 2012, de Dana Ades-Landy, administratrice et chef de conseil consultatif de l’École de gestion John-Molson de l’Université Concordia, à la présidence de l’AFFQ – un poste laissé vacant à la suite du départ en septembre 2012 d’Andrée Corriveau, la fondatrice de l’Association – ouvre la porte à de nouveaux projets.
La nouvelle présidente s’est donné pour objectif d’assurer la croissance de l’AFFQ en insistant sur des dossiers majeurs, comme la relève dans les entreprises et la place occupée par les jeunes femmes, le lancement du programme de mentorat et la tenue d’événements de réseautage.
Plus précisément, l’AFFQ réfléchit actuellement à la possibilité d’assouplir ses règles afin d’admettre des membres qui cumulent moins de deux ans d’expérience dans l’industrie. «Nous pourrions ainsi aider ces jeunes dans leur cheminement», dit Dana Ades-Landy.
Mentorat et réseautage
L’organisme travaille également à l’établissement d’un programme de mentorat qui devrait être mis en place à l’automne 2013.
«L’objectif sera de jumeler des femmes de tous les âges qui affrontent un nouveau défi ou qui veulent changer de carrière avec des gens d’expérience, explique Dana Ades-Landy. Pour associer les besoins et les acquis, nous comptons à la fois utiliser l’expertise à l’intérieur de l’Association et recruter des mentors, hommes ou femmes, à l’externe.»
Pour ce qui est des événements de réseautage, ils suivront leur cours. Cependant, l’offre sera bonifiée. Ainsi, en 2013, l’AFFQ organisera un sommet d’une journée pour les femmes dirigeantes. «Les femmes de tous les secteurs d’activité pourront y participer, dit Dana Ades-Landy. Ce sera l’occasion de faire la promotion de femmes de haut niveau au Québec.»
La nouvelle présidente espère qu’en plus d’apporter un souffle nouveau à l’organisme, ces initiatives accroîtront le nombre de membres à environ 500.
400
Nombre actuel d’adhérentes à l’AFFQ. C’est huit fois plus que lors de la fondation du groupe, en 2002.