Les dirigeants du secteur des services financiers au Canada ont une longueur d’avance sur leurs homologues mondiaux en ce qui concerne l’investissement dans l’intelligence artificielle (IA) générative.
Plus d’un tiers (38 %) des dirigeants de services financiers canadiens ont déclaré investir dans l’IA générative, selon un rapport de Broadridge publié le 14 mars dernier. Ce chiffre se compare à celui de 24 % des cadres à l’échelle mondiale.
L’IA générative apprend les modèles et les structures des données d’entraînement d’entrée pour générer de nouveaux résultats avec des caractéristiques similaires, comme des vidéos, des images et du texte.
Alors que les trois quarts des dirigeants au niveau mondial étaient confiants quant à la numérisation de leur entreprise en général, Broadridge a constaté que les leaders avaient réalisé des gains dans les initiatives relatives aux talents et à la culture par rapport aux non-leaders. Par exemple, 44 % des leaders font des investissements modérés ou importants dans l’IA générative, ce qui représente plus du double du nombre de non-leaders.
Au Canada, 28 % des répondants ont déclaré qu’ils augmenteraient leurs investissements dans l’IA au cours des deux prochaines années, et près de huit sur dix (79 %) ont convenu que l’IA entraînera des améliorations significatives du service à la clientèle. Les principales priorités du front office comprenaient l’interaction avec les clients, la gestion de portefeuille et le développement de produits.
Cependant, 43 % des répondants canadiens craignent que les menaces croissantes en matière de cybersécurité aient un impact sur leur transformation numérique. La sécurité des données et la protection de la vie privée sont des priorités pour de nombreuses entreprises à l’échelle mondiale.
L’enquête a été menée en novembre 2023 auprès de 500 cadres dirigeants et de leurs subordonnés directs, issus de 18 pays. Les actifs gérés par les entreprises de l’échantillon étaient compris entre 1 et 250 milliards de dollars américains.