Dans leurs plus récentes prévisions, ils écrivent que la progression du produit intérieur brut (PIB) de la province devrait atteindre 1,5 pour cent au cours de la présente année et 1, 7 pour cent l’an prochain alors qu’elle avait plutôt été estimée à 1,3 pour cent en 2015.
Selon eux, la croissance du PIB sera fouettée par trois éléments principaux en 2016 et en 2017: l’injection de fonds dans des projets d’infrastructures, « le redressement des investissements des entreprises» et « la bonne tenue des exportations ».
Ces experts ajoutent, cependant, certaines nuances lorsqu’ils traitent de ce dernier facteur. Ils notent, en effet, que « les bienfaits de l’amélioration de la demande américaine et de la dépréciation du huard s’estomperont graduellement ».
Par ailleurs, ils soulignent que la plupart des ménages n’auront visiblement pas la marge de manoeuvre nécessaire pour contribuer à la stimulation économique provinciale. D’après les économistes de Desjardins, « la situation financière [de bien des Québécois] demeure fragile et leur marge de manoeuvre est assez réduite en cas d’imprévu ». Dans de pareilles conditions, ils seront fort probablement peu enclins à dépenser et à faire augmenter les ventes au détail.