Que les travailleurs aient continué à travailler en présence ou à distance, leurs employeurs ne les ont pas oubliés. Au contraire, ces derniers ont eu tendance à relever les avantages collectifs offerts à leurs employés pour les aider à affronter la pandémie.
Les employés ont ainsi reçu un soutien de la part des organisations. Plus de deux employeurs sur cinq ont ajouté des services à leur offre en santé mentale, indique une enquête de l’International Foundation of Employee Benefit Plans, citée par Avantages.
Près du quart des employeurs (23 %) ont ajouté une option de soins virtuels en santé mentale entre juin 2020 et février 2021. Auparavant, ils étaient un peu moins de la moitié (47%) à offrir ce type de services.
Cet effort n’est pas resté vain. Parmi les employeurs disposant d’un programme d’aide aux employés, six employeurs sur dix ont constaté une hausse des accès à ce service. Un employé sur sept utilise cette aide, alors qu’ils n’étaient qu’un sur dix avant la pandémie.
Soutien financier
Le soutien des organisations ne s’est pas cantonné au soutien à la santé mentale. Des employeurs (18%) ont également poussé leurs efforts jusqu’à payer eux-mêmes les primes pour leur assurance médicaments dont les employés s’acquittaient habituellement.
Les employeurs ont pu observer les impacts concrets de la pandémie sur leurs employés. Parmi les organisations fournissant un régime de retraite à cotisations déterminées, une sur cinq a constaté une hausse des retraits de la part des participants à ces régimes.
Quant aux régimes à prestations déterminées, ils ont été remaniés par une bonne partie des employeurs, qui ont vu la pandémie changer la donne. Le quart d’entre eux a revu les hypothèses actuarielles et la conception de leur régime. Un autre quart s’apprête à les imiter. Il en est de même pour la politique de placement : un quart l’a déjà revue, et un autre quart compte le faire bientôt.