La grande majorité des femmes noires qui sont des entrepreneuses au Canada disent qu’elles font face à des obstacles importants en ce qui a trait au financement, y compris pour les coûts d’emprunt, ont révélé les résultats d’une étude.
Le rapport publié par la Black Business and Professional Association s’est intéressé à la façon dont la pandémie a affecté les femmes entrepreneuses noires qui ont été plus durement touchées et moins susceptibles d’avoir accès à un soutien.
Selon les résultats de l’enquête, 78,5 % des répondantes étaient d’accord ou tout à fait d’accord pour dire que l’accès au financement était un problème, tandis que 74,7 % d’entre elles ont affirmé que le coût de l’emprunt était un problème.
En outre, moins d’un cinquième des répondantes utilisaient du crédit obtenu auprès d’une institution financière, et la plupart des femmes noires utilisaient du financement personnel.
Le rapport a souligné que les femmes noires avaient souvent été poussées à démarrer leur propre entreprise à la suite d’expériences de préjugés et de racisme sur leurs lieux de travail.
La présidente du groupe a indiqué que la pandémie avait mis de nombreuses entreprises en danger, ce qui venait s’ajouter à des obstacles tels que la discrimination systémique et le racisme auxquels les entrepreneuses noires sont déjà confrontées.
Nadine Spencer estime que le rapport démontre que le soutien aux entrepreneuses noires doit augmenter alors que le Canada progresse dans sa reprise économique.
L’enquête a été réalisée à partir d’une analyse de données récoltées avec des questionnaires auprès de 700 femmes noires qui sont entrepreneuses, a précisé le groupe.