Une femme devant un ordinateur. En transparence on voit pleins d'applications technologiques, comme un logiciel de reconnaissance d'empreinte, etc.
metamorworks / iStock

Telle est l’une des principales conclusions d’une étude de CB Insights. Intitulée State of Fintech : Investment & Sector Trends to Watch, l’étude porte sur le financement des fintechs à travers le monde en 2019. Les auteurs de l’étude comparent l’année 2019 aux quatre autres années qui la précèdent. Ils abordent les secteurs de l’assurance, des banques et par la bande, celui de la gestion de patrimoine.

Premier constat : en 2019, les financements se sont canalisés vers les fintechs relativement bien établies. C’est visiblement le cas aux États-Unis et en Asie. Près de la moitié des financements totaux de 2019 se sont concentrés auprès de 83 fintechs.

CB Insights y voit un « signal positif car davantage de fintechs arrivent à maturité. » En conséquence, les rondes de financement ont pris du volume. Ainsi en Amérique du Nord et en 2019, il y a eu 49 rondes de financement de plus de 100 M$, comparativement à 18 en 2015, à 8 en 2016, à 22 en 2017 et à 26 en 2018.

Deuxième constat : les fintechs qui valent (du moins, sur papier) plus de 1 G$ sont plus nombreuses que jamais. CB Insights en compte 66 à l’échelle mondiale dont 36 en Amérique du Nord. En assurance, CB Insights en identifie cinq : Lemonade (assurance de dommages), Hippo (assurance de dommages), Next Insurance (assurance aux entreprises), wefox (plate-forme visant à lier clients, courtiers et assureurs) et bright Health (assurance familiale type Medicare). Parmi ces 66 fintechs milliardaires, pas moins de 24 sont apparues en 2019.

Troisième constat : en assurance, les jeunes pousses américaines visent résolument les milléniaux et les secteurs sous-assurés de la population. Par exemple, une jeune pousse du nom de Thimble propose des couvertures d’assurance à l’heure, à la journée, au mois ou à l’année aux acteurs de plus en plus nombreux, aux États-Unis, de l’économie à la tâche ou des petits boulots.

L’étude CB Insights n’aborde pas l’univers des joueurs établis. Une note de l’étude rappelle cependant l’intérêt de Goldman Sachs à offrir éventuellement de petits prêts aux entreprises via la plate-forme d’Amazon.