En 2014, cette somme s’était établie à 39,9 M$, peut-on constater dans le rapport annuel de l’investisseur institutionnel publié jeudi.
La CDPQ, qui compte quelque 850 employés, attribue cette progression à son rendement de 9,1% réalisé en 2015, une performance qui a dépassé de 2,4 points de pourcentage son indice de référence et qui représente, selon l’institution, une «valeur ajoutée» estimée à 5,4 G$.
Son directeur principal des relations avec les médias, Maxime Chagnon, a souligné que c’était la deuxième fois en 50 ans environ que la Caisse dépassait de la sorte son indice de référence.
Dans le cadre du programme de rémunération incitative, les employés ont également choisi de différer au total la somme de 26,3 M$ jusqu’en 2018.
En 2014, le rendement de la CDPQ avait été de 12%, mais cette performance avait dépassé l’indice de référence de seulement 0,6 point de pourcentage.
Par ailleurs, le président et chef de la direction de la Caisse, Michael Sabia, a reçu au total 2,6 M$ en 2015, ce qui représente une progression de 18%.
Son salaire de base est demeuré inchangé, à 500 000$, mais il a vu sa rémunération incitative passer de 600 000$ à 1,12 M$. Le grand patron de la Caisse a également choisi de différer 1,82 M$ – un montant qui peut fluctuer – jusqu’en 2018.
Le deuxième plus haut salarié est le premier vice-président aux placements privés et infrastructures, Andreas Beroutsos, avec une rémunération directe en hausse de 28%, à 2,23 M$. Cela s’explique principalement par des augmentations de son salaire de base et de sa rémunération incitative.
Quant aux six plus hauts dirigeants de l’institution, ils se sont partagé au total près de 10,7 M$ en 2015, comparativement à 7,77 M$ l’année précédente.