« Je suis déçue qu’on soulève un ensemble de questionnements. Je m’attendais à des solutions beaucoup plus concrètes», confie-t-elle à Finance et investissement.
Dans son rapport, le gouvernement recommande essentiellement d’alléger le fardeau réglementaire et financier des représentants et d’indemniser davantage les victimes. Du coup, il ouvre la porte à une révision du mode de fonctionnement des organismes réglementaires.
Me Marie Elaine Farley rappelle que la CSF est en faveur de l’allégement du fardeau réglementaire « mais pas au détriment de la protection du public ».
Actuellement, la CSF régit les représentants selon un modèle inspiré des ordres professionnels et doit respecter son code de déontologie tandis que l’Autorité des marchés financiers (AMF) surveille le cabinet pour qui ces représentants agissent.
Une révision possible de ce que le gouvernement qualifie dans le rapport de « double encadrement » pourrait-il mettre l’existence de la CSF en péril ?
L’avocate répond de façon évasive: « Je suis convaincue que le leadership de la Chambre va être reconnue. Et c’est pour cette raison que je vais demander une rencontre avec le ministre des Finances pour lui faire part de mes points de vue qui sont très valables. »
Marie Elaine Farley rappelle que la CSF s’est toujours montrée ouverte à la discussion et qu’elle continuera de participer de bonne foi aux consultations.
Les personnes et les organisations intéressées à commenter les propositions du rapport ont jusqu’au 11 septembre 2015 pour acheminer leurs analyses au ministère des Finances.