C’est la conclusion du panel qui s’est tenu à ce sujet lors du Rendez-vous de l’Autorité des marchés financiers 2019 lundi.
L’open banking est un cadre dans lequel les consommateurs et les entreprises peuvent autoriser des tiers à avoir accès à leurs données sur des canaux sécurisés. Pour nombre d’acteurs de l’industrie financière, il représente un moyen d’améliorer l’expérience client et de faire face à la concurrence. Celle-ci se fait de plus en plus féroce et ne provient plus seulement d’autres institutions financières, mais également de géants de l’Internet comme Google, Apple, Facebook et Amazon.
L’intégration de renseignements et de services provenant de tiers permettrait aux consommateurs de comparer facilement les produits de toutes les institutions financières et de choisir les plus avantageux pour eux, indique ainsi Patrick Mignault, professeur à la Faculté de droit de l’Université de Sherbrooke. Cela aurait également l’avantage de faire tomber les barrières entre les différentes firmes avec lesquelles ils font affaire et d’avoir un portrait de l’ensemble de leurs opérations financières.
De leur côté, les grandes institutions pourraient créer des produits pour des marchés de niche, comme les immigrants, plutôt que de faire uniquement des produits de masse. Comme leur bassin de clients potentiels serait élargi, elles pourraient se le permettre.
L’open banking offrirait finalement un système plus sécuritaire pour tout le monde, selon François Lafortune, président de Diagram. Les risques se trouvent diminués, car les clients peuvent décider quelles informations ils autorisent à être échangées, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui.
LÉGISLATION DÉFICIENTE
Cependant, le Canada n’a pas encore…