Maintenant, googlez votre nom. Est-ce le lien vers Canada 411 qui apparaît le premier ? Suivi de ceux de Pages jaunes, Weblocal, Canpages, etc. Quelle image de vous cela reflète-t-il ?
«De toute façon, mes clients ne me cherchent pas sur Google», répondrez-vous.
Ah oui ? Imaginez qu’un client recommande vos services à un ami. Avant de communiquer avec vous, ce client potentiel décide de taper votre nom dans un navigateur Internet afin d’en savoir un peu plus sur vous.
S’il ne trouve que de simples coordonnées sur un site de répertoire téléphonique, quelle première impression aura-t-il de vous ? Ne dit-on pas que «c’est la première impression qui compte» !
En cette ère du Web 2.0, soit celle des interactions sur Internet, vous devez vous attendre à ce qu’on vous demande si vous êtes actif sur les réseaux sociaux. De la même façon que dans les années 1980, on vous demandait si vous aviez un numéro de télécopieur, et que depuis quelques années, on vous demande votre numéro de cellulaire et votre adresse courriel.
Cela dit, à titre de conseiller, vous devez respecter les règles de conformité de votre cabinet relatives à l’utilisation des réseaux sociaux.
Privilégiez LinkedIn
Comme point de départ – et si vous décidez de vous inscrire à un seul réseau social -, je vous suggère LinkedIn.
Reconnu comme le réseau des professionnels, LinkedIn contribuera à mettre en valeur vos services et vos compétences.
On peut créer un profil Linked-In en une quinzaine de minutes. Lorsqu’un client potentiel cherchera votre nom sur Google, le lien menant à votre profil devrait apparaître rapidement.
Je vous conseille d’y apporter chaque mois quelques ajouts ou modifications. Parlez-y des livres financiers que vous avez lus récemment et qui vous ont intéressé. Partagez des liens vers des analyses indépendantes et faits d’actualité pertinents pour votre clientèle.
Félicitez quelqu’un pour sa promotion, cliquez sur «j’aime» à l’occasion. Autrement dit, consacrez régulièrement quelques minutes à rendre votre profil vivant.
Encore mieux, si vous avez un site Internet, liez-y votre compte LinkedIn.
Twitter et les autres
D’autre part, Twitter peut être un moyen privilégié de communiquer au quotidien avec vos clients.
Lorsqu’il se passe un événement digne de mention dans le monde de la finance, vous pouvez ainsi l’annoncer rapidement aux abonnés de votre compte.
Twitter vous permettra aussi de faire connaître votre site Internet. En effet, vous pourriez y diffuser des messages comme : «J’ai placé un article sur mon site sur la situation économique du Québec».
Quant à Facebook, je le considère comme un réseau social personnel plutôt que professionnel.
D’ailleurs, si vous décidez de créer une page Facebook, soyez très prudent dans vos commentaires et dans le choix des textes et des photos que vous y publiez. Il en va de votre image et de votre réputation.
Créé en 2011, Google+ est la réponse de Google à Facebook. Il se définit comme un réseau de partage d’information entre contacts et comprend certaines fonctions de Facebook et de Twitter.
Parmi les autres réseaux sociaux les plus populaires, mentionnons Instagram, un service de partage de photos et de vidéos sur les plateformes mobiles de type iOS, Android et Windows Phone. Il appartient maintenant à Facebook.
Situation idéale
En résumé, voici, selon moi, la situation idéale pour projeter une image dynamique à l’ère du Web 2.0
Ayez un site Internet sur lequel vous entretiendrez une zone de nouvelles. Chaque trimestre, modifiez une section de votre page d’accueil, que vous aurez intitulée : «Saviez-vous que…»
Ayez des comptes LinkedIn et Twitter, et liez-les à votre site Internet.
Commentez régulièrement les nouvelles que vos relations font paraître sur LinkedIn et publiez une ou deux nouvelles par mois.
Et surtout, ne tentez pas d’imiter mon ami Fabien Major. Ce conseiller a trop d’avance sur nous tous en matière de Web 2.0 ! Visez à réaliser 10 % de ce qu’il fait. On peut être un excellent cuisinier sans s’appeler Jean Soulard…
laroseg@maisondigilor.ca