« Durant les cinq dernières années, nous avons connu 106 % de croissance de nos revenus et nous avons plus que doublé notre chiffre d’affaires durant cette période, lance Gino Savard en entrevue à Finance et Investissement. Et cette entreprise, nous ne l’avons pas démarrée il y a cinq ans!»
Il entend bien continuer de faire croître MICA, mais pas à n’importe quel prix: « Nous ne sommes pas ceux qui font beaucoup de bruit au niveau des acquisitions [de firmes], mais nous allons chercher beaucoup de conseillers.»
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Interrogé sur l’avenir du Groupe financier Horizons, Gino Savard avoue avoir été approché: « Horizons est à vendre, mais je ne veux rien savoir de ça. La Caisse de dépôt serait bien heureuse de m’avoir pour consolider ça, ils m’ont approché en me disant que les cordons de la bourse étaient ouverts si je voulais sortir ailleurs au Canada. Ils m’ont dit qu’ils étaient derrière moi.»
L’homme d’affaire « ne souhaite pas dénaturer son entreprise» et préfère conserver son image de marque: « Nous travaillons seulement avec les meilleurs, je ne ferai pas la gaffe de m’écarter de cette philosophie.»
Il souhaite transférer MICA à ses enfants et espère que l’entreprise demeurera dans la famille pour encore quelques générations: « Mes deux enfants plus âgés sont intéressés. Je veux pour eux une entreprise « le fun », pas une grosse firme compliquée. Je veux qu’elle soit intéressante pour eux et qu’elle leur permette d’avoir du plaisir dans la vie. Je ne développe pas MICA pour croître et vendre, je la développe pour qu’elle soit efficace, rentable et agréable.»
Le palmarès est publié dans le numéro d’octobre de Canadian Business et en ligne sur PROFITguide.com.