En comparaison, le déficit budgétaire d’Ottawa totalisait 8,8 G$ pendant la période d’avril à janvier de l’exercice précédent.
Les revenus du gouvernement ont progressé de 20,1 G$, 8,1 %, pour atteindre 268,4 G$. Cette augmentation a été attribuée à la hausse des revenus fiscaux, des revenus tirés des cotisations d’assurance-emploi et des autres revenus.
La hausse des revenus fiscaux était le fait de la croissance des rentrées d’impôt sur le revenu, des revenus tirés de la taxe sur les produits et services et des revenus de droits de douane à l’importation, tandis que celle des autres revenus était surtout attribuable à la hausse des revenus tirés des intérêts et des pénalités.
En revanche, les charges des programmes ont grimpé de 11,1 G$, soit 4,6 %, en raison d’une augmentation des principaux transferts aux particuliers, des principaux transferts aux autres administrations et des charges de programmes directes.
La plus importante hausse des principaux transferts aux particuliers a été celle des prestations aux aînés, qui ont grimpé en raison de la hausse du nombre d’aînés et de l’évolution des prix à la consommation.
Les frais de la dette ont progressé de 1,4 G$, soit 7,5 %, ce que le ministère des Finances a attribué à la hausse du taux d’intérêt effectif moyen sur l’encours de la dette portant intérêt.
Pour le seul mois de janvier, les revenus du gouvernement fédéral ont progressé de 2,1 % pendant que les charges ont grimpé de 9,7 % et que les frais de la dette publique ont cédé 15,3 %. Ces variations se sont traduites par un déficit budgétaire de 1,5 G$, comparativement à un excédent de 0,1 G$ en janvier 2018.