Les impacts de la pandémie sur l’économie, le lent déploiement de la vaccination contre la COVID-19, les effets du virus sur la santé et l’endettement sont les principales préoccupations des dirigeants de PME, selon un sondage réalisé par la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI).
Le coup de sonde publié mardi matin indique que 62% des dirigeants de PME affirment avoir besoin de plus de soutien du gouvernement provincial pour passer à travers la crise.
Les entreprises contraintes à une pause à cause du resserrement des mesures sanitaires sont notamment éligibles au programme de l’Aide aux entreprises en région en alerte maximale (AERAM) qui rembourse une partie des frais fixes.
Mais depuis le 10 février, les entreprises ne peuvent plus demander d’aide rétroactive au gouvernement, ce que déplore la FCEI.
« La première chose à faire serait de revenir sur sa décision de bloquer l’accès au remboursement des frais engagés entre octobre et décembre dans le cadre du programme AERAM. Cette aide leur était destinée », a affirmé François Vincent, vice-président Québec à la FCEI, dans un communiqué.
Un plan d’ouverture clair
Par ailleurs, 88% des chefs d’entreprises questionnés souhaitent que la province mette en place « un plan précis qui explique comment elle compte rouvrir l’économie » et le FCEI invite le gouvernement Legault à s’inspirer de ce que propose son collègue albertain Jason Kenney.
« Le gouvernement de l’Alberta a donné certaines indications au sujet des ouvertures de commerces en fonction du nombre d’hospitalisations. Cette façon de procéder offre une perspective qui favorise la planification pour les propriétaires d’entreprise », peut-on lire dans le communiqué de la FCEI.
Report des impôts
Plus de la moitié, 55%, des dirigeants de PME estiment que leur entreprise bénéficierait d’un report pour produire leur déclaration d’impôts.
« Repousser la date ne va pas empêcher ceux qui le peuvent d’acheminer leurs impôts dans les délais normaux, mais ça permettrait à ceux qui se concentrent présentement sur la réouverture de leur entreprise ou ceux qui se démènent pour traverser la crise de bénéficier d’un répit. Ils pourront remplir leurs obligations au moment opportun « , a indiqué François Vincent.
Principales craintes
Toujours selon le sondage, les impacts de la pandémie sur l’économie (66 les effets sur la santé (49 représentent les principales sources d’inquiétudes des entrepreneurs.
Par ailleurs, 18% d’entre eux craignent de devoir fermer leur entreprise de façon définitive.
L’enquête de la FCEI a été réalisée du 4 au 9 février 2010 auprès de 775 répondants.
Ce sondage effectué en ligne ne permet pas le calcul d’une marge d’erreur, l’échantillon n’étant pas probabiliste.