Ces informations figurent dans le plus récent rapport annuel du bas de laine des Québécois, qui a été déposé mardi après-midi, à l’Assemblée nationale.
Le montant global de l’an dernier a été converti en dollars canadiens par La Presse canadienne étant donné que trois des six principaux dirigeants du gestionnaire québécois de régimes de retraite sont rémunérés en devises étrangères.
En 2017, les émoluments des patrons de la CDPQ avaient totalisé environ 10 M$, mais ceux-ci avaient tous été payés en dollars canadiens et l’équipe était différente par rapport à celle de 2018.
Au terme d’une année marquée par des reculs boursiers et une incertitude croissante, la Caisse a néanmoins surpassé son indice de référence, fixé à 2,4 %. Le rendement a néanmoins été le plus faible depuis 2011, lorsqu’il avait été de 4 %.
Le président et chef de la direction de la CDPQ, Michael Sabia, a vu sa rémunération globale s’établir à 3,87 M$, en hausse de 11,5 % comparativement à 2017. Son salaire de base est demeuré identique, à 500 000 $.
Il a également touché une prime annuelle de 1,32 M$ et a choisi de placer 1,98 M$ en coinvestissement, une somme qui pourra gonfler ou diminuer en fonction du rendement de la Caisse.
Selon le rapport annuel de la Caisse, la rémunération globale de M. Sabia est d’environ 36 % inférieure à celle d’un président et chef de la direction du marché de référence.
En date du 31 décembre, la CDPQ comptait 1178 employés dans ses bureaux, dont 1045 au Québec. Les primes octroyées à ces travailleurs ont bondi de près de 18 %, à 143,5 M$.