«Les professionnels en services financiers peuvent compter sur le gouvernement du Québec qui s’engage également à mieux protéger le consommateur. Le projet de loi 141 qui fait tant polémique vient justement s’insérer dans cette mission de protection», a souligné Mario Grégoire, président et chef de la direction du CDPSF, lors de la première journée mondiale de la santé financière organisée par l’association.
Le CDPSF se porte ainsi en faux face à plusieurs firmes, groupes de consommateurs et associations qui réclament le retrait du projet de loi dans les dernières semaines.
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Ceux-ci soutiennent que le projet de loi 141 donne des pouvoirs supplémentaires aux institutions financières au détriment des courtiers indépendants. Une lettre, signée par les dirigeants des cabinets indépendants Horizons, Multi Courtage, MICA et Mérici demandent également au gouvernement davantage de journées de consultation.
De son côté, Mario Grégoire soutient que le projet de loi offrira plus de transparence au public. «Jamais auparavant une pareille disposition législative sous une forme aussi élaborée n’avait été envisagée», a-t-il dit durant son allocution.
Éduquer les investisseurs
Le CDPSF élargira également son offre de formation aux investisseurs. Dans les prochaines semaines, l’association développera un «panel d’actions destinées à un public plus large».
«Le CDPSF, au côté de ses partenaires, va élargir son champ d’activités en diffusant et en offrant un programme de formation encore plus accessible au public», a souligné Mario Grégoire.
Concrètement, du contenu de formation et des outils d’éducation financière seront lancés afin de «répondre à notre mission avec encore plus d’efficacité et de transparence pour les consommateurs», a expliqué Mario Grégoire.
Le plan stratégique sera présenté aux membres durant l’assemblée générale annuelle de l’organisation cet après-midi.