Deux hommes d'affaires qui se serrent la main.
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PWL Capital a été acquise par l’entreprise américaine OneDigital. L’entente, qui est décrite comme « un partenariat stratégique », marque la première expansion internationale pour OneDigital.

OneDigital, qui se définit dans son communiqué comme « une société d’assurance, de services financiers et de conseil en ressources humaines », a acquis à 100 % PWL Capital, dont le siège social est situé à Montréal.

Cette acquisition constitue la première expansion internationale de l’entreprise, qui s’appuiera ainsi sur l’une des plus importantes sociétés de gestion de patrimoine indépendantes au Canada, PWL Capital assurant la gestion d’environ 5,5 milliards de dollars (G$) d’actifs appartenant à 2 300 familles de clients au pays.

Fondée en 1996 par James Parkyn, Laurent Wermenlinger et Anthony S. Layton, dont la première lettre du patronyme donnera le nom à l’entreprise, PWL Capital a poursuivi sa croissance au fil des décennies. Aujourd’hui, son équipe se compose de plus de 70 personnes, dont plus de 25 conseillers en placement inscrits auprès de l’Organisation canadienne de réglementation des investissements (OCRI), qui travaillent dans les trois bureaux de la société, à Montréal, Ottawa et Toronto.

En avril 2021, Cameron Passmore, gestionnaire de portefeuille et associé de PWL depuis 1997, est devenu actionnaire majoritaire de la société, se portant acquéreur des actions d’Anthony Layton, ce qui a permis à ce dernier de se retirer de son rôle de président et gestionnaire de portefeuille et cofondateur.

À cette époque, PWL Capital déclarait avoir « assuré son avenir avec une vision sur 100 ans comprenant un plan de succession multigénérationnel » et que « l’entreprise restera totalement indépendante ».

Conformément à l’entente conclue en janvier 2025, PWL passera à la marque OneDigital tout en continuant de fonctionner comme une filiale indépendante.

Fondée en 2000 et basée à Atlanta, en Géorgie, OneDigital possède plus de 200 bureaux dans la plupart des grands marchés aux États-Unis. L’entreprise possède un portefeuille clients comptant plus de 100 000 employeurs et des millions de personnes, et gère plus de 108 G$ US d’actifs.

Pour OneDigital, « cet investissement jette les bases de l’expansion à long terme de OneDigital au Canada », avec des plans pour investir dans les domaines des avantages sociaux, de l’assurance IARD et des solutions de conseil en milieu de travail.

Selon Mike Sullivan, cofondateur et chef de la croissance chez OneDigital, « [i] l s’agit d’un investissement important pour OneDigital alors que nous faisons notre premier pas sur le marché canadien, en nous associant à un groupe qui s’engage à fournir des solutions d’investissement et de planification financière centrées sur les besoins de nos clients ».

Il ajoute que « PWL apporte une équipe exceptionnelle dotée d’une expertise approfondie en gestion de patrimoine, ce qui en fait le partenaire idéal alors que nous étendons notre présence à l’international ».

Dans une baladodiffusion publiée le 23 janvier, Cameron Passmore a expliqué que les discussions avec Mike Sullivan ont commencé 18 mois plus tôt. Cameron Passmore et ses partenaires ont reçu au fil du temps de nombreuses offres d’acquisition d’autres entreprises « formidables », mais dont la culture était différence de la leur.

L’alignement entre les valeurs de PWL Capital et celles d’OneDirgital a favorisé cette dernière dans le choix de s’y relier.

« On n’aurait catégoriquement fait aucune chose qui aurait nui à notre prestation de service. On veut amplifier ce qu’on essaie de faire depuis des semaines et… attirer davantage de conseillers », a expliqué Cameron Passmore.

Selon lui, la transaction n’est pas une synergie ni de compression de coût. C’est plutôt une occasion pour le courtier montréalais, notamment de devenir un « lieu d’atterrissage pour un conseiller » qui partage sa vision de l’investissement, chose qui était un défi auparavant.

« Ce partenariat ne va pas nuire à notre philosophie d’investissement. Celle-ci ne changera pas. On ne se mettra pas à offrir des produits d’investissement à frais élevé. C’est l’opposé », a indiqué Ben Felix, chef des investissements de PWL.