À titre d’exemple, on parle des «robots-conseillers» qui offrent des conseils en matière de placement. Le robot-conseiller, ou conseiller en ligne, déterminera dans un premier temps votre profil d’investisseur, vos objectifs de placement et votre tolérance au risque, et ce, à l’aide d’un questionnaire.
Attention, tout n’est pas automatisé. En effet, le conseiller en ligne a des obligations légales à respecter : il doit, entre autres, exercer ses activités par l’intermédiaire d’une personne physique connue sous le nom de «représentant-conseil». Le conseiller en ligne doit exercer ses activités et colliger les informations nécessaires afin de bien connaître son client et ainsi recommander des placements qui correspondent à ses besoins et objectifs.
Le représentant offre des conseils personnalisés pour le portefeuille selon le profil et les objectifs. Dans certains cas, des portefeuilles modèles préétablis également peuvent être proposés.
Avant de faire affaire avec un conseiller en ligne, voyez les suggestions de l’Autorité des marchés financiers (AMF) :
-avoir un accès Internet sécuritaire ;
-être à l’aise d’utiliser le processus en ligne ;
-vérifier et comprendre les pouvoirs confiés aux conseillers en ligne ;
-répondre correctement, et de façon véridique, aux questions posées dans le questionnaire afin que son profil et sa tolérance au risque soient déterminés de manière adéquate, par exemple en cas de volatilité importante des marchés boursiers ;
-consulter l’expertise des gestionnaires concernant la manière dont ses économies et ses actifs seront investis, le tout selon la facilité d’utilisation du site web interactif ;
-comprendre et connaître les frais facturés1.
* associée chez McCarthy Tétrault. Le présent article ne constitue pas un avis juridique.
1. Sept (7) choses à savoir avant de confier vos économies à un conseiller en ligne (robot-conseiller)