Toutefois, les « investisseurs potentiels », définis comme les individus qui souhaitent investir mais qui ne le font pas encore, sont moins catégoriques par rapport à ces grands enjeux.
Telles sont les principales conclusions d’un sondage mené à l’échelle pan-canadienne par l’Organisme canadien de réglementation du commerce des valeurs mobilières (OCRCVM) en collaboration avec la firme d’études de marché The Strategic Counsel.
Près de 1 500 investisseurs et épargnants ont été rejoints. Leur niveau de richesse n’est pas connu. Les auteurs du sondage ont également interrogé 500 investisseurs dits potentiels. Leurs caractéristiques (âge, situation familiale, niveau de richesse, etc.) n’ont pas été précisées.
Le sondage signale que 86 % des investisseurs et épargnants jugent important d’accéder à une « vaste gamme de produits et de services financiers sans devoir faire appel à divers fournisseurs ni ouvrir de nouveaux comptes. »
En outre, 74 % des investisseurs et épargnants déclarent vouloir recevoir des conseils d’un être humain. Aux yeux de trois investisseurs sur cinq, les conseils en ligne ne sont pas des conseils personnalisés. Or, cette personnalisation est jugée « importante » par neuf investisseurs sur dix.
En revanche, les investisseurs dits potentiels n’ont pas de convictions aussi marquées.
Ils sont moins nombreux (68 %) à vouloir accéder à une vaste gamme de produits et de services financiers sans devoir faire appel à divers fournisseurs ni ouvrir de nouveaux comptes.
Le désir de recevoir des conseils d’un être humain est également moins prononcé (62 %).
Les investisseurs dits potentiels pourraient-ils être naturellement réceptifs aux publicités et approches de vente des firmes supportant les conseillers-robots ? Le sondage tend à le confirmer bien qu’il soit difficile d’y répondre étant donné l’absence d’informations sur ce qu’ils représentent (âge, situation familiale, niveau de richesse, etc.) hormis le désir de devenir, un jour, des investisseurs individuels.