La direction de la plus grande banque canadienne attribue cette performance à l’amélioration des résultats dans les secteurs Services bancaires aux particuliers et aux entreprises, Marchés des Capitaux, Gestion de patrimoine et Assurances.

Pour l’ensemble de l’exercice clos le 31 octobre dernier, la Banque Royale a encaissé un bénéfice net record de 12,431 G$, en hausse de 962 M$ ou de 8 % par rapport à l’exercice précédent, avec une croissance du bénéfice dilué par action de 11 %.

Gestion de patrimoine

La Banque rapporte une croissance de 23 % des bénéfices dans le secteur Gestion de patrimoine pour l’exercice 2018 complet, essentiellement attribuable à la croissance de la moyenne des actifs liés aux services tarifés des clients. La hausse du revenu net d’intérêt reflète la solide croissance des volumes et le relèvement des taux d’intérêt pour City National aux États-Unis et la réduction du taux d’imposition effectif découlant de la réforme fiscale américaine a également contribué à l’augmentation. Ces facteurs ont été en partie neutralisés par une augmentation de la rémunération variable découlant de résultats supérieurs, par une hausse des coûts liés à l’expansion des activités et aux initiatives technologiques ainsi que par l’accroissement des coûts liés à la réglementation.

Pour le quatrième trimestre, le bénéfice net s’est établi à 553 M$, en hausse de 62 M$, ou 13 %, par rapport à un an plus tôt, attribuable surtout à une croissance de la moyenne des actifs liés aux services tarifés découlant d’entrées de trésorerie dans les produits de liquidité et à long terme, et ce, malgré des difficultés significatives éprouvées dans le secteur en raison du repli des marchés boursiers.

Comparativement au trimestre précédent, le bénéfice net a toutefois fléchi de 25 M$ de dollars, ou 4 %, en raison surtout de la hausse des coûts pour soutenir l’expansion des activités qui reflète essentiellement l’accroissement des coûts liés au personnel et l’augmentation de la rémunération variable.

Assurance

Dans le secteur Assurances, la croissance s’est établie à 7 % pour l’exercice 2018 complet et découle principalement de l’augmentation de la sinistralité favorable liée aux placements et de la renégociation de contrats de rétrocession vie. Ces facteurs ont été neutralisés en partie par les révisions à la baisse d’hypothèses actuarielles annuelles favorable, par l’augmentation des volumes de sinistres et par la hausse des coûts pour soutenir la croissance des ventes et les activités de services clients dans le cadre de nos services-conseils globaux.

Le bénéfice net de 318 M$ a augmenté de 53 M$, ou 20 %, par rapport à il y a un an, ce qui reflète principalement la renégociation de contrats de rétrocession vie et une hausse de la sinistralité favorable liée aux placements, facteurs qui ont été en partie contrebalancés par les révisions à la baisse d’hypothèses actuarielles annuelles favorables.

En regard du trimestre précédent, le bénéfice net a augmenté de 160 M$, ou 101 %, ce qui reflète la renégociation de contrats de rétrocession vie et la hausse de la sinistralité favorable liée aux placements.

(Avec La Presse canadienne)