« Toute approche universelle pourrait être nuisible à l’ensemble de l’économie et, dans bien des cas, inutile », ont-ils écrit dans leur lettre ouverte aux ministres des Finances fédéraux, provinciaux et territoriaux.
Parmi les membres de la coalition, on retrouve, entre autres, l’Association canadienne des compagnies d’assurance de personnes (ACCAP), l’Association canadienne du commerce des valeurs mobilières (ACCVM), l’Association des gestionnaires de portefeuille (AGPC), le Financial Planning Standards Council (FPSC) et l’Institut des fonds d’investissement du Canada (IFIC).
La coalition a ciblé trois solutions pour trois segments de la population.
Ainsi, en annulant la récupération par le conjoint survivant aux termes du Régime de pensions du Canada et du Régime de rentes du Québec, les aînés veufs verraient leur situation améliorer, selon eux.
De plus, ils militent, sans la chiffrer, pour une augmentation « légère » des cotisations au RPC et à la RRQ, qui serait bénéfique pour le quart des Canadiens gagnant un revenu modeste.
« Une approche mur à mur ne visant qu’à augmenter les taux de cotisation des régimes publics de pension n’est certainement pas une bonne solution », soutiennent-ils.
Leur troisième cheval de bataille est que les Canadiens à revenu élevé puissent compter sur un régime de retraite privée afin de maintenir « leur style de vie à la retraite. »
Ensemble, la coalition soutient représenter près de 200 000 employeurs et plus de 3,5 millions d’employés et de travailleurs autonomes.