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Quatre grands objectifs ressortent du Plan Stratégique 2019-2022 au sein duquel le BSIF exercera ses activités :

  • Mieux préparer les institutions financières et les régimes de retraite fédéraux à composer avec les risques financiers et accroître leur résilience à l’égard de ces risques;
  • Mieux les préparer également avec les risques non financiers, comme les risques liés à la technologie, et accroître leur résilience à l’égard de ces risques;
  • Améliorer l’efficacité opérationnelle du BSIF;
  • Conserver l’appui des Canadiens ainsi que la coopération du secteur financier.

Parmi les risques non financiers, ressortent notamment les risques liés aux technologies. Les institutions financières se tournent de plus en plus vers celles-ci, notamment vers les fintechs. Le BSIF s’engage à gérer les risques liés à cet intérêt grandissant de la part des institutions, comme les risques liés à la fragmentation du secteur des services financiers en raison de sa numérisation accrue, ceux de l’infonuagique et de la modélisation ainsi que les cyberrisques.

Pour cela, le BSIF se donne pour priorités de peaufiner ses mécanismes de réglementation et de surveillance. Il promet également d’adopter des approches plus nuancées et plus efficaces afin de mieux cibler les risques découlant de la culture et de la déontologie.

Améliorer son efficacité

Afin de répondre à tous les objectifs qu’il s’est fixé dans son Plan Stratégique 2019-2022, le BSIF veut améliorer son agilité et son efficacité.

Selon lui, il compte les personnes, les compétences et l’infrastructure nécessaire à un tel objectif car ceux-ci parviennent parfaitement à répondre aux besoins actuels de l’organisme et peuvent être mobilisés rapidement en cas de besoin.

« Les employés connaissent bien leur rôle. Ils sont disposés à se perfectionner continuellement et à faire front commun dans l’esprit d’Un seul bureau. Ils comprennent les valeurs du BSIF et y souscrivent, et ils ont une attitude positive envers leur travail et leurs collègues », peut-on lire dans le document.

Le pouvoir décisionnel est, quant à lui, clair et bien établi et les commentaires sont pris rapidement en compte ce qui permet de prendre les décisions au moment opportun et non trop tard.

Le BSIF a d’ailleurs établi trois priorités :

  • Entretenir une excellente culture de rendement pour témoigner des valeurs du BSIF et encourager la diversité de pensée;
  • Moderniser les processus et pratique de surveillance, notamment grâce aux nouvelles technologies;
  • Finalement, mieux tirer parties des ressources en données qu’il possède en améliorant leur gestion et leur analyse.

« Le système financier canadien, dont le BSIF est partie intégrante, a connu une stabilité enviable. Ce n’est toutefois pas par la complaisance que nous maintiendrons ce bilan positif. Le secteur des services financiers de l’avenir sera sensiblement différent de celui que nous connaissons, et, même si personne ne sait quand la prochaine crise se déclenchera ni quelle forme elle aura, notre mission est de nous y préparer », affirme Jeremy Rudin, le surintendant de l’organisme dans le document.