Ce dernier juge cela d’autant plus important qu’il prévoit que ce fardeau augmentera lorsque viendra le temps de régler l’ardoise des dépenses gigantesques engagées par les gouvernements pendant la pandémie.
Il suggère d’abord de réfléchir à l’idée de devenir travailleur autonome, même à temps partiel. Il considère cela comme un bon abri fiscal, puisque cela permet de demander des déductions pour des frais que l’on paie de toute façon, même si l’on n’est pas travailleur autonome, tel une partie de l’intérêt sur l’hypothèque, les taxes foncières, le loyer, les services publics ou l’essence pour la voiture. Rappelons que tous les coûts liés à la production d’un revenu de travail autonome peuvent être déduits, tant que l’on reste raisonnable.
Partager les revenus
Le partage du revenu entre les membres du foyer peut aussi être envisagé. Il s’agit alors de transférer une partie du revenu à celui ou celle qui paie le moins d’impôt. On peut, par exemple, payer un salaire à son enfant ou son conjoint qui donne un coup de main dans l’entreprise familiale. On peut également effectuer un prêt au conjoint pour qu’il ou elle l’investisse. Mieux vaut toutefois attendre le 1er juillet pour procéder, puisque le taux directeur de la Banque du Canada devrait encore baisser et qu’il faut utiliser ce taux sur le prêt consenti au conjoint.
Cotiser au REER du conjoint constitue une piste intéressante, tout comme l’investissement orienté vers la croissance dans un compte en fiducie destiné à un enfant mineur. Le conjoint qui touche le revenu le plus élevé peut aussi décider de prendre en charge plus de dépenses du foyer, afin de s’assurer que celui ou celle ayant le plus faible taux d’imposition puisse investir. Le partage du revenu avec le conjoint – ou même contacter le gouvernement pour partager les prestations du Régime de retraite canadien – représentent d’autres avenues possibles.
Revoir son panier d’investissements
L’occasion est belle de jeter un œil sur son portefeuille d’investissements. Quel type de revenus génère-t-il chaque année? Les intérêts sont fortement imposés, donc…
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