En Suisse, depuis la réforme du système de retraite entrée en vigueur le 1er janvier 2024, l’âge de la retraite des femmes a été porté à 65 ans, augmentant ainsi d’un an. Ce changement, approuvé par la population, se basait sur une projection chiffrée de l’Office fédéral des assurances sociales (OFAS), sauf que cette projection était le résultat d’une erreur de calcul, rapporte Avantages.
En effet, en septembre 2022, la population suisse a voté en faveur du relèvement de l’âge de la retraite pour les femmes. Le référendum a été approuvé à 50,5 %, alignant ainsi l’âge de la retraite des femmes à 65 ans, comme celui des hommes.
L’un des arguments principaux des promoteurs du report de l’âge de la retraite était que l’AVS, le régime public, devait combler un déficit de 7 milliards de francs suisses (CHF) (11 milliards de dollars canadiens) d’ici 2033, un chiffre qui figurait dans les documents officiels du référendum.
Cependant, l’OFAS a récemment reconnu une erreur dans ses calculs, révélant que les dépenses avaient été surestimées de 4 milliards de CHF (6,3 milliards de dollars canadiens).
Évidemment, la révélation a provoqué un véritable tollé parmi les opposants à la réforme. Selon eux, ils auraient probablement remporté le référendum si les chiffres corrects avaient été publiés avant la votation, selon la RTS.
Plusieurs envisagent de porter l’affaire devant le Tribunal fédéral, qui pourrait alors examiner la possibilité d’organiser un nouveau référendum. Si le précédent référendum était annulé, cela impliquerait de réviser les rentes versées depuis le début de 2024, ainsi que le retour à la taxe sur les ventes avant son augmentation, puisque cette dernière était liée à la réforme du financement du système de retraite.