Ces sociétés se sont avérées incapables « de résister à la tornade des demandes des clients et des exigences prévues par les réformes réglementaires », en raison des coûts associés au déploiement de la technologie requise, indique Ian C. W. Russell, président et chef de la direction de l’Association canadienne du commerce des valeurs mobilières (ACCVM).
Dans l’édition de mai 2018 de son billet mensuel, Ian C. W. Russell évalue à environ 90 le nombre de sociétés indépendantes de courtage canadiennes toujours en activité et capables de répondre aux attentes et aux besoins croissants de leurs clients, tout en se conformant aux exigences des organismes de réglementation.
Ces sociétés, si au départ, elles ont eu recours à la technologie pour des tâches administratives afin de permettre aux conseillers de passer plus de temps avec leurs clients, tirent aujourd’hui parti des données des clients afin d’augmenter la qualité des conseils. Bien qu’elles hésitent à autoriser des communications électroniques pour des raisons de conformité propres aux conversations avec les clients, elles ont pour la plupart intégré les robots conseillers dans leurs activités de gestion de patrimoine « en concluant des contrats de licence avec des tiers ou en engageant de nouvelles dépenses en immobilisations », permettant ainsi aux conseillers et aux sociétés « de faire affaire de façon rentable avec les petits investisseurs et de gérer leur portefeuille », analyse Ian C. W. Russell.
Dans le secteur de l’assurance, l’intelligence artificielle et ses technologies connexes auront un « impact sismique sur tous les aspects de l’industrie » et le rythme du changement s’accélérera à mesure que les courtiers, les consommateurs, les intermédiaires financiers, les assureurs et les fournisseurs adopteront ces technologies pour améliorer la prise de décision et la productivité, réduire les coûts et optimiser l’expérience client, prévoit un rapport de McKinsey & Company, Insurance 2030 — The impact of AI on the future of insurance, publié en avril 2018
Ce changement de paradigme dans les stratégies d’affaires, nourri par l’innovation technologique, ne s’effectuera toutefois pas sans la marque d’une réglementation robuste.
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