Selon lui, les impacts de la transaction de l’achat de Standard Life par Manuvie, conclu le 2 février, ne sont encore clairs sur le marché. « J’aurais tendance à dire aux conseillers inquiets de rester avec nous et de nous faire confiance. Nous allons livrer la marchandise », exprime-t-il.
En effet, dans un sondage interne de Finance et Investissement mené auprès de conseillers, 30, 7% d’entre eux ont identifié la réduction de l’éventail de produits et 22,6 %, la possibilité d’une baisse de services comme impacts possibles de cette fusion. Néanmoins, la majorité des répondants considèrent qu’ils est trop tôt pour en prévoir les effets.
« Je ne suis pas surpris des résultats. Il fallait s’y attendre. Il est compréhensible que les gens aient des préoccupations. Toutefois, pour le moment, tout va bien, Manuvie démontre déjà qu’ils veulent bâtir sur les forces des deux organisations en ce qui a trait aux talents et aux produits et services », indique Charles Guay.
Emplois supprimés?
Il estime d’un autre côté qu’il est trop tôt pour savoir le nombre d’emplois qui seront supprimés par la transaction.
« De notre côté, on avait comme objectif d’avoir un minimum de pertes d’emploi à court terme, ce qui est le cas présentement et de pouvoir garder la vaste majorité à terme de l’intégration, ce qui est toujours l’objectif », mentionne-t-il.
Existe-t-il un plan de match pour Manuvie Québec ? Les détails du plan rester à déterminer, mais les grandes lignes sont précises : obtenir plus de présence et de visibilité au Québec pour avoir un impact d’affaires concret.
« Mon rôle au Québec sera d’être rassembleur pour l’ensemble de nos employés pour s’assurer du sentiment d’appartenance ainsi que l’ensemble des quatre lignes d’affaire de Manuvie travaille en collégialité pour avoir le maximum d’impact », résume Charles Guay.