Oléoduc au coucher du soleil.
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La caisse de retraite sud-coréenne, le Service national des pensions (NPS), a décidé de ne plus investir dans les producteurs d’énergie à base de combustibles fossiles et de se tourner vers des entreprises qui ont des plans de transition énergétique, rapporte Bloomberg.

La troisième plus grande caisse de retraite au monde a pris cette décision après plus de trois ans de réflexion. Ses nouvelles restrictions s’appliqueront dès 2025 pour les entreprises étrangères, ainsi la caisse vendra dès l’an prochain les actions qu’elle possède dans 28 sociétés étrangères. Quant aux entreprises nationales, le NPS compte se débarrasser de ses investissements dans le fournisseur d’énergie public Korea Electric Power (Kepco) d’ici cinq ans, soit d’ici 2030.

Le NPS a mis en place une politique excluant les entreprises générant plus de 50 % de leurs revenus sur trois ans à partir de ressources non renouvelables. Gérant 791 milliards de dollars en actifs, la caisse de retraite investira désormais dans des entreprises ayant des plans de transition énergétique. Elle exige également que ces entreprises lui fournissent des preuves de leurs progrès dans ce domaine.

À noter que jusqu’à présent cette caisse de retraite était considérée comme étant à la traîne. Son retard s’expliquerait par le faible enthousiasme du gouvernement de la Corée du Sud en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre, malgré les promesses gouvernementales de les éliminer d’ici 2050.