Cependant, ce n’est pas tout, car les membres du RJCQ ont pris l’habitude de communiquer entre eux sur des sujets ponctuels par l’intermédiaire de médias sociaux.
«Le Regroupement a une page privée sur Facebook. Lorsque je peux répondre à une demande d’information d’un membre, je le fais sans hésiter. Et lorsque c’est à mon tour de demander quelque chose, par exemple sur un sujet en fiscalité, on me répond rapidement», témoigne Laurie Therrien.
Planificatrice financière, conseillère en sécurité financière et représentante en épargne collective, Laurie Therrien dirige son propre bureau Services financiers Therrien et Alain. Elle est aussi membre du conseil d’administration du Regroupement.
«Au RJCQ, nous sommes entre collègues, c’est-à-dire entre chefs de PME spécialisées dans les services financiers. Chaque semaine, de nouvelles questions et de nouveaux problèmes à résoudre surgissent. On a tous les mêmes préoccupations, mais on n’a pas tous les mêmes expertises. Être seul pour trouver la réponse à tous ces problèmes serait beaucoup plus difficile», témoigne Laurie Therrien.
Courtiers ou conseillers ?
Lancé en décembre 2010, le RJCQ regroupe près de 100 conseillers. Pourquoi avoir choisi le terme «courtiers» dans la dénomination du Regroupement ?
«Parce que nous sommes des conseillers indépendants. Dans l’esprit de bien des gens, le mot courtier fait référence à des professionnels du conseil qui font affaire avec plusieurs institutions, et non avec une seule. Le mot courtier est plus expressif de cette réalité qui est la nôtre», explique Hugo Neveu.
En outre, «nous avons choisi de limiter l’adhésion aux 40 ans et moins, parce qu’il fallait tracer une ligne sur l’âge», dit-il.
Également membre du conseil d’administration, Hugo Neveu est conseiller en sécurité financière, représentant en épargne collective et courtier hypothécaire agréé. Il est à la tête de son cabinet, Hugo Neveu Services Financiers.
Hugo Neveu signale que les thèmes des formations sont choisis de façon à aider les jeunes conseillers dans leur pratique professionnelle. Selon lui, à ce niveau, il existe un vide. «Les formations des agents généraux mettent l’accent sur les produits individuels», estime Hugo Neveu.
Ces formations se déroulent dans le cadre de midis-conférences. Les conférenciers ont été généralement choisis pour leur expertise à partir des recommandations des commanditaires du RJCQ, agents généraux et assureurs. Or, à la différence des formations structurées, ces rencontres se déroulent dans une atmosphère très décontractée.
«Les participants peuvent poser des questions au conférencier pendant sa présentation. Cette formule favorise la participation. En fin de compte, on apprend, on échange et on trouve de nouveaux trucs et façons de faire», dit Laurie Therrien.
Selon Hugo Neveu, la page Facebook privée du RJCQ rejoint près de 100 conseillers. Les midis-conférences en rassemblent une vingtaine.