Les relations entre l’Union européenne (UE) et Londres sont tendues depuis l’annonce du Brexit, surtout en ce qui concerne l’Irlande du Nord. Toutefois, les deux parties devraient arriver à un accord de coopération dans le domaine des services financiers d’ici la fin mars, selon la commissaire aux services financiers, Mairead McGuinness.
« Nous sommes déterminés à le mettre en place d’ici la fin mars et je suis confiante dans le fait que grâce au bon travail effectué par les équipes, nous tiendrons cette échéance, a-t-elle affirmé lors d’une réunion des ministres des Finances de l’Union. Nous devrons ensuite en passer par les procédures d’approbation formelles. »
Cet accord permettra d’encadrer les futures négociations entre les deux parties en cas de différends réglementaires, explique Zone Bourse. Il devrait ressembler à celui mis en place récemment avec les États-Unis.
Un accord important pour la Grande-Bretagne
Avant le Brexit, le marché continental était le principal débouché de la Grande-Bretagne dans le secteur des services financiers. Mais depuis le 31 décembre, cette dernière en est tenue à l’écart.
L’accès direct au marché européen pour les banques et les assureurs britanniques par l’entremise d’un mécanisme d’équivalence se retrouve au centre des discussions actuelles. Le processus cherche à faire en sorte que l’accord concernant les services financiers n’exercera pas de contrainte supplémentaire.
Si les discussions concernant ce sujet semblent être sur les bons rails, il n’en est pas de même pour tous les sujets opposant la Grande-Bretagne et l’UE. L’UE a récemment lancé une procédure d’infraction contre ses voisins du nord. Selon celle-ci, la Grande-Bretagne violerait l’accord sur le Brexit en modifiant unilatéralement des dispositions commerciales concernant l’Irlande du Nord.
Pour cette raison, la justice européenne pourrait infliger des amendes à Londres. Les deux parties ont un délai d’un an pour trouver une solution à l’amiable et ainsi éviter les pénalités.